vendredi 29 novembre 2013

FAUT-IL FETER NOEL ?



1 Thessaloniciens 5 v 21 et 22 : “ Eprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute espèce de mal”.

Origine :

Dans la Rome antique, comme dans l’Empire romain, le peuple pratiquait toutes sortes de rites païens. L’un des plus vivaces était le culte d’un dieu venu de Perse : Mithra, le soleil invincible, dont on disait qu’il renaissait chaque année au solstice d’hiver (nuit la plus longue). On venait l’idolâtrer en foule devant la grotte sacrée où apparaissait sous les traits d’un enfant nouveau-né; et l’allongement du jour, à partir du 21 décembre, était un peu partout l’occasion de célébrations joyeuses. C’est alors que le pape Liberus eut, en 354, l’idée de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre, 4 jours après le solstice d’hiver. L’erreur des 4 jours plus tard venait de ce que les romains ignoraient certaines lois de l’astronomie, alors que les chaldéens et les égyptiens les connaissaient depuis longtemps.

Après informations, ils préférèrent maintenir la date traditionnelle pour fêter le jour de noël. La fête païenne demeurait, mais c’était désormais “l’enfant Jésus” qu’on adorait dans les grottes.
Le 25 décembre n’est donc pas la date de la naissance de Jésus-Christ ; cette date fut choisie pour remplacer la fête païenne de noël, comparant Christ au soleil de justice, au soleil invincible.
Cette fête était une cérémonie très ancienne aussi pour les égyptiens : ils représentaient le soleil renaissant avec l’image d’un bébé qui était présenté à ses adorateurs au solstice d’hiver. Ces traditions se poursuivent aussi dans l’église catholique romaine pendant la messe de minuit : la statue de “l’enfant Jésus” est présentée et adorée par les fidèles.
En fait, l’origine de cette fête remonte à l’époque de l’ancienne Babylone et de Nimrod.
(« Les 2 Babylones » d’Alexandre Hislop, édition Fishbacher).

Ce que le Bible dit :

Jérémie 10 v 2 à 6 : « Ainsi parle l’Eternel : N’imitez pas la voie des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent.
Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas.
Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien.
Nul n’est semblable à toi, ô Eternel ! Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance ».

Jean 18 v 18 : “ Or, les serviteurs et les gardes, ayants allumé un feu de chardon, se tenaient là, car il faisait froid, et ils se chauffaient” (au procès de Jésus). Il faisait donc froid.

Luc 2 v 8 : “ Et il  y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit”. (à la naissance de Jésus).
Matthieu 24 v 20 : “ et priez que votre fuite n’ait pas lieu de hiver..” (Jésus aux juifs).
1 Chroniques 11 v 22 b : “ ...il descendit, et frappa le lion dans la fosse, par un jour de neige”.
Jérémie 36 v 22 : “ le roi était assis dans la maison d’hiver, au neuvième mois; et le brasier brûlait devant lui”.

    Ces quelques versets montrent simplement que Jésus-Christ n’est pas né en hiver, car en Israël l’hiver est froid et il peut y avoir de la neige. Que feraient donc ces bergers à garder leur troupeau de nuit s’il faisait froid ? C’est justement en période chaude que les bergers sortent leurs bêtes la nuit.
    Il ne faut pas oublier non plus que la naissance du Christ s’est produite à l’époque du recensement (Luc 2 v 1). Chaque personne devait donc se rendre dans sa ville natale. Beaucoup avaient une longue distance à parcourir à pied ou à dos d’âne, y compris femmes et enfants. Il est donc impossible que cela ait lieu en plein hiver.

    Le 25 décembre n’est donc pas la date de naissance de Jésus, mais bien la date de cette fête païenne qui représentait le “soleil naissant” au solstice d’hiver par l’image d’un bébé.
    Si la Bible ne donne nullement de date, c’est que nous n’avons pas besoin de le savoir, donc pas besoin de fêter la naissance du sauveur. Par contre, les vrais chrétiens partagent le pain et le vin en souvenir de sa mort et en attendant son retour : c’est cela que Jésus a demandé aux siens (1 Corinthiens 11 v 24 et 25).


Galates 4 v 8 à 10 : «  …Mais maintenant, ayant connu Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez encore être asservis ? Vous observez des jours, des mois, des temps et des années. »
1 Timothée 1 v 3 et 4 : Ne nous attachons pas aux fables (le mot grec veut dire « mythe »).

Conclusion :

-  Beaucoup d’églises saisissent l’occasion pour évangéliser pendant cette période, ce qui est une bonne chose, car certaines personnes du monde sont plus réceptives au message du salut.
-  La fête de noël n’a aucun rapport avec la Parole de Dieu, mais c’est une fête 100% païenne.
-  Cependant, ceux qui ne fêtent pas noël ne doivent pas juger ceux qui le font (Romains 14 v3 et 4).

A ton avis…

1)    A propos de qui la Bible mentionne-t-elle les anniversaires ?

2)    Peux-tu citer un texte biblique qui nous demande de fêter noël ?

3)    Qui a choisi la date de noël ?

4)    Que penses-tu de la coutume du sapin, de la crèche, et des cadeaux ?

5)    Pourquoi la plupart des chrétiens célèbrent-ils cette fête ?

6)    Si les apôtres ressuscitaient aujourd’hui, participerait-il à cette fête ?

7)    Quelles sont les fêtes chrétiennes d’après le Nouveau Testament ?




Beaucoup d’autres articles sur le site : http://relidieu.blogspot.com/