LE PSAUME DES DELIVRANCES
Le psaume 107 s’adresse à tous les rachetés. Les premiers mots résonnent comme une évidence qu’il faut méditer et savourer avec humilité et amour : « Louez l’Eternel car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! »
INTRODUCTION
L’Eternel n’est pas indifférent à la détresse de l’homme, que cette souffrance soit extérieure ou intérieure, et Il délivre ceux qui crient à lui. Ce psaume nous amène à nous souvenir de l’état dans lequel nous étions avant qu’il ne se révèle à nous et que nous l’acceptions comme sauveur en la personne de Jésus-Christ. L’Eternel est digne d’être loué sans cesse pour les merveilles qu’il déploie en faveur des hommes.
Ce psaume s’articule, ensuite, autour de quatre situations humaines vécues loin du Seigneur puis se termine par une conclusion où sont décrites la souveraineté, la puissance, la bonté du Tout Puissant.
L’ERRANCE du verset 1 à 9
Dans ce passage sont décrits les hommes qui vivent une vie vide de sens, et connaissent l’insatisfaction et le dégoût. Ils sont affamés et assoiffés, ils errent comme des âmes perdues, ils sont las et fatigués, leur vie est stérile : « nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivant sa propre voie. » Es 53 : 6. Alors ces hommes crient à l’Eternel, qui les entend et les délivre de leurs angoisses et les mène sur le bon chemin où la vie a un sens, où ils pourront se reposer, en sécurité.
LA CAPTIVITE du verset 10 à 16
Quand les hommes refusent d’entendre la parole de Dieu, et se détournent de ses lois, ils sombrent dans les ténèbres, et sont loin de la lumière de Dieu. Ils sont enchaînés à leurs péchés, à l’occultisme, aux faux dieux… Ces hommes se révoltent contre Dieu et méprisent son conseil. Alors, Dieu, dans son immense amour, les humilie pour les sauver. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit. » Es 9 : 1.
Cette lumière est Jésus-Christ qui efface les péchés et offre aux rachetés la vie éternelle. La seule délivrance vient de Dieu, on ne peut rien attendre de bon des gourous, des religieux, des discoureurs, et des faux-prophètes. Seul Dieu peut nous délivrer de tous ces liens que sont l’occultisme, les mauvaises habitudes, les souillures du monde, qui rendent les hommes prisonniers souvent à cause de leur orgueil. Le Seigneur nous libère de l’esclavage du péché : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » Gal 5 : 1.
LE POIDS DES PECHES du verset 17 à 22
Les insensés, chargés de péchés commettent des fautes graves qui alourdissent leur conscience, ils trouvent parfois des refuges dans des envies suicidaires, des dépressions ou d’autres formes de désorganisation psychique. Lorsqu’enfin les hommes prennent conscience de leur état, se réveillent et réalisent la gravité de leurs fautes, dans leur malheur ils crient à l’Eternel : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée […] je t’ai fait connaître mon péché […] et Tu as effacé la peine de mon péché. » Ps 32 : 4 à 5.
Alors Dieu envoie sa Parole qui guérit, car elle est « vivante et efficace », « tranchante » et « elle juge les sentiments et les pensées du cœur » Heb 4 : 12. Et cette Parole qui est Jésus-Christ, les guérit et les sauve de la mort, ils échappent à la fausse dont parle le psalmiste. Dieu demande alors aux hommes rachetés, au verset 22 du psaume 107, de témoigner de leur délivrance pour que d’autres, après eux, connaissent la liberté et la vie.
LA DETRESSE DANS LES DANGERS du verset 23 à 32
Dans ce passage il est question de ceux qui s’appuient sur la sagesse humaine, sur les biens matériels, sur la réussite sociale pour oublier leur angoisse, le vide de leur vie, leur superficialité. Ils sont affairés, ils multiplient les voyages, les affaires et le travail, ils ne comptent pas leurs heures et amassent beaucoup d’argent. Ils croient maîtriser le bonheur mais lorsque vient le temps de la désillusion et de la chute, leurs vies ressemblent à des flots agités, avec des moments de calme et de tumulte comme lors d’une tempête. Quand ces hommes enfin chancellent, quand enfin ils comprennent qu’ils ne peuvent s’en sortir seuls alors ils invoquent la puissance de Dieu parce qu’ils sont sans force et sans ressource.
Car rien n’est impossible à Dieu qui commande au vent et à la mer (Job 38 : 11) comme nous le montra notre Seigneur Jésus-Christ qui calma la tempête. (Marc 4 : 39) Alors le calme de la vie revient, telle une renaissance, l’âme trouve enfin la paix et Dieu conduit les rachetés dans son royaume, « au port désiré », au « havre de paix. »
CONCLUSION du verset 33 à 43
Tous ces témoignages chargés de tristesse et de ténèbres s’ouvrent sur la grande lumière libératrice de Jésus-Christ. Dieu est puissant, souverain, et juste, Il prend soin de nous, et fait croître son peuple, le multiplie, le bénit, et le protège de ses ennemis. Il se révèle à ceux qui le craignent et l’aiment, à ceux qui crient à Lui, et Il fait grâce aux humbles. « Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe » Job 36 : 26.
Dieu se révèle à l’homme par Jésus-Christ et sa puissance nous dépasse, nous éblouit. Il répand sa miséricorde parce qu’Il nous aime, Il nous délivre et nous sauve, Il est le Tout Puissant. Il est souverain sur toute la création, Il bénit ou maudit la terre et l’homme.
Considérons la grâce de l’Eternel, ne l’ignorons pas, ne la méprisons pas. « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ » 2Tim 2 : 1. « Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car Tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise sur la voie droite ! » Ps 143 : 10. La volonté de Dieu c’est que Jésus-Christ vienne dans nos cœurs et transforme l’homme en enfant de lumière : « Il change le désert en étang et la terre aride en sources d’eaux. » Car Dieu peut tout, qu’Il soit loué et que jamais nous oublions de l’adorer.
IMPLICATIONS DANS NOS VIES
Soyons en tout temps reconnaissants et conscients de l’amour et de la bienveillance de Dieu à notre égard. Ne soyons pas ingrats et oublieux car nous pouvons crier à Dieu, lui faire connaître nos besoins, Il est le Père idéal qui corrige, apaise, console et gratifie.
Etude collective