Affichage des articles dont le libellé est enfant. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est enfant. Afficher tous les articles

mardi 23 août 2016

Le premier amour



LA PERTE DU PREMIER AMOUR  


Apocalypse 2 v 4 et 5 : " Je connais ta conduite, la peine que tu prends et ta persévérance. Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants : tu as mis à l’épreuve ceux qui se prétendent apôtres et qui ne le sont pas, et tu as décelé qu’ils mentaient. Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de moi et tu ne t’es pas lassé.
J’ai cependant un reproche à te faire : tu as abandonné l’amour que tu avais au début.
Allons ! Rappelle–toi d’où tu es tombé ! Change et reviens à ta conduite première ! Sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place si tu ne changes pas".

Au début de la vie spirituelle, nous sommes « amoureux » du Seigneur, mais avec le temps, il peut arriver que nous nous attiédissons, quel dommage !

 La perte du premier amour affecte les relations : Avec Dieu, avec l’église, avec la famille.


Pourquoi perdons-nous notre premier amour ?

Cela peut être la conséquence de : La désobéissance - Ne plus lire la Bible - Ne pas prier - Ne pas témoigner - Ne pas avoir de vie d’église… Mais ne plus ressentir notre immense besoin de Dieu est la cause fondamentale de la perte de notre premier amour. On se convertit parce qu’on a besoin de Dieu. Apocalypse 3 v 17.
L’intensité de notre prière est au même niveau que la conscience que nous avons de nos besoins et de ceux des autres (remerciements, louange...)

Evidences de la perte de notre premier amour :

1)    J’éprouve plus de plaisir avec un autre qu’avec Dieu (Marc 12 v 30).
2)   J’ai perdu la soif de Dieu (prière, bible) (Psaumes 42 v 1 et 2).
3)   Pendant mes loisirs, mes pensées ne se dirigent pas vers Dieu (Colossiens 3 v 1 & 2).
4)   Je ne contribue pas joyeusement à l’œuvre de Dieu ni aux besoins d’autrui (1 Jean 3 v 17).
5)   J’excuse ma faiblesse (Jacques 4 v 8 à 10).
6)   Je ne manifeste plus d’amour pour les autres (1 Jean 4 v 20 à 25)
7)   Je ne prends plus les commandements de Christ comme l’expression de son amour mais comme des restrictions (Jean 14 v 21).
8)   Je cherche l’approbation des hommes (Galates 1 v 10).
9)   Par crainte des hommes, je ne témoigne pas (Matthieu 10 v 32 et 33).
10) Je refuse la réprimande (Proverbe 15 v 32).
11)  Je refuse d’abandonner une activité qui offense un frère plus faible (Romains 14 v 15).
12) Je tolère le péché qui m’entoure (Matthieu 24 v 12).
13) Je ne peux pas pardonner celui qui m’a offensé (Matthieu 18 v 21 & 22).
14) J’ai peur de perdre mes biens matériels (Proverbes 30 v 8 et 9).
15) Je fréquente moins les réunions (Hébreux 10 v 25).

Le souffle qui ranime la flamme du Premier Amour

Dieu nous demande l’obéissance et la Sainteté (1 Pierre 1 v 15).
Les propos de Satan = Obéir par ses propres forces (légalisme).
Rejeter les commandements sous prétexte qu’on est sous la grâce (libéralisme).
C’est une réalisation surnaturelle qui vient de l’Esprit de Dieu : Demander chaque jour la Grâce (le désir et la force) Galates 5 v 16
Les défaites nous rendent plus conscients de notre indignité et de notre dette envers Dieu.

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Jean 15 v 5.

Questions personnelles

  • As-tu perdu ton premier amour pour le Seigneur ?
  • Si oui, connais-tu la cause de cette perte ?
  • Comment faire pour le retrouver ?


vendredi 6 novembre 2015

LA SOUMISSION

 

Le sujet n’est pas très populaire dans les pays marqués par des révolutions, et tout en étant nés de nouveau, nous pensons encore parfois comme le monde, c’est pourquoi nous avons besoin d’en être libéré, afin de bien saisir la pensée de Dieu.



On trouve ce mot 32 fois dans le Nouveau-Testament (Grec = YPOTASSO) : Se mettre sous.
Etre soumis = être protégé. Par exemple Jean  10 v 11 à 16 : Le Seigneur Jésus nous compare à des brebis, animal qui n’a aucun moyen de défense personnel, et qui n’a pas d’autre protection que d’être près du Berger, c’est-à-dire dans le troupeau. Dieu veut que ses enfants soient intégrés dans une assemblée locale fidèle.
 
Nous devons nous soumettre à :


                                      |   Aux autorités : Romains 13 v 1 à 5 + Tite 3 v 1.
1) Dans la société           |   Aux magistrats (et représentants de la loi) : 1 Pierre 2 v 13.
                                      |   Les employés à leur patron : Tite 2 v 9 + 1 Pierre 2 v 18.

2) Dans la famille      |   Les enfants à leurs parents : Ephésiens 6 v 1.
                                      |   La femme à son mari : Ephésiens 5 v 22 à 24.

                                      |   Les uns aux autres : Ephésiens 5 v 21.                  
3) Dans l'Eglise             |   Les jeunes aux anciens : 1 Pierre 5 v 5.
                                     |   Dans tout les cas, à Dieu : Jacques  4 v 7.
                                     |   Et à sa volonté : Colossiens  4 v 12.
                                     |   L’église à Christ : Ephésiens  5 v 24.

Ce qui a été soumis par force :


La création toute entière à la vanité (à cause de l’homme) : Romains  8 v 20.
Le monde au malin (Satan) : 1 Jean 5 v 19.
Les démons aux disciples qui évangélisent (au nom de Jésus Christ) : Luc 10 v 17 à 20.
Dieu a tout soumis à Jésus Christ : 1 Corinthiens 15 v 24 à 28 + Hébreux  2 v 5 à 8.
L’obéissance vaut mieux que les sacrifices : 1 Samuel  15 v 22 & 23. (Voir l’étude sur ce sujet).

La rébellion :


Définition : Refus de se soumettre à l’autorité, ou refus d’obéir à l’autorité légitime.
Voici quelques exemples tirés de l’Ancien Testament :
Nombres 12 : Aaron et Myriam murmurent contre Moïse, et sont réprimandés par Dieu.
Nombres 14 : Le peuple veut se nommer un nouveau chef, autre que celui désigné par Dieu.
Nombres 16 : Soulèvement de Koré et sa bande contre Moïse et Aaron.
1 Samuel 26 v 6 à 12 : David respecte le roi choisi par Dieu, même si ce roi lui est hostile.
Ezéchiel 2 v 3 à 8 : Le peuple d’Israël est appelé « maison des rebelles ».
Daniel 3 : Dans un cas comme celui-ci, il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes.


Ephésiens 2 v 1 v 10 : Les païens sont appelés « fils de la rébellion ». Jésus Christ est non seulement notre Sauveur, mais aussi notre Seigneur, ce qui veut dire qu’Il a tous les droits sur nous et que nous lui devons une obéissance totale.
Hébreux 13 v 17 : « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes dont ils devront rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage ».
1 Jean 5 v 1 à 4 : Tous les verbes à l’impératif dans le NT sont des commandements, or l’amour consiste à garder ses commandements.

Question : Suis-je vraiment soumis au Seigneur et à l’autorité établie par Lui ?

L'humilité, c'est avoir une juste opinion de soi-même. C'est être simple comme un petit enfant.
C'est regarder nos frères et sœurs en Christ comme plus importants que nous-mêmes.
C'est le contraire de l'orgueil.


Contactez-moi : pierredanis@orange.fr 

mercredi 1 octobre 2014

Notre relation avec le Seigneur Jésus Christ


Dieu est amour, donc il est logique qu’Il recherche la relation avec ses créatures.
Il est probable que chaque chrétien passe par différents types de relation avec le Seigneur et y reste un certain temps, ou parfois toute sa vie. Le Seigneur veut une relation profonde et permanente avec nous, l’amitié, la complicité, l’intimité. Plus on le connaît, plus on pense comme Lui et on voit les choses comme Lui les voit.

« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce qu’un serviteur n’est pas mis au courant des affaires de son maître. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j’ai appris de mon Père. » Jean 15 v 15
Le but de cette étude est de t’aider à savoir où tu te situe par rapport à Lui.

7 degrés d’intimité avec Dieu

1.     Comme les foules qui suivaient Jésus à la recherche de miracles. Ce sont des sympathisants. Matthieu 4 v 23 à 25 : « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au–delà du Jourdain ».

2. Comme la foule qui écoutait les enseignements sous forme de paraboles, sans les comprendre. Mt 13 v 1 à 3 : « Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit : Un semeur sortit pour semer… »

3. Comme ceux qui veulent vraiment comprendre et s’approchent du Seigneur pour l’interroger. Ce sont des disciples. Mt 13 v 10 à 18 : « Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles–tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné...Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur... »

4. Comme les 70 disciples envoyés pour évangéliser. Le Seigneur leur a confié un ministère. Il est important de noter que notre service pour Dieu doit découler de notre relation avec Lui, et non pas l’inverse. Vouloir servir le Seigneur en ayant une relation distante avec Lui n’est que de l’activisme charnel, de la religion. Luc 10 v 1 à 3 : « Après cela, le Seigneur désigna encore soixante–dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui–même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ».

5. Comme les 12 apôtres qui sont toujours avec Lui, et ne le quitte jamais. Mc 3 v 13 à 15 : « Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu’il voulut, et ils vinrent auprès de lui. Il en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons ».

6. Comme les 3 intimes en qui Il peut faire confiance pour avoir certaines révélations. Luc 9 v 28 : « Environ huit jours après qu’il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier ».

7. Comme celui que Jésus aime. Par exemple Jean qui vivait dans l’intimité du Seigneur. Jean 21 v 7 : « Alors le disciple que Jésus aimait dit… »
Ou Marie de Béthanie qui avait choisi la bonne part. Luc 10 v 39 à 42 : « …Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait–il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis–lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée ».

Ou Marie de Magdala, qui a eu l’honneur d’être la première à voir le Seigneur ressuscité. Jean 20 v 11 à 18 : « Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures–tu ? Qui cherches–tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis–moi où tu l’as mis, et je le prendrais. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! C’est–à–dire, Maître ! »

Et toi, où en es-tu ?

Jésus est-Il ton ami, ton confident ?

Es-tu satisfait(e) de ta relation avec Dieu ou veux-tu progresser ?

Est-ce que Jésus aimait plus Jean et Marie que toi ?


vendredi 25 janvier 2013

L’OEUVRE INITIALE DU SAINT ESPRIT EN NOUS

Que fait l’Esprit de Dieu lorsqu’Il vient en nous ?

1.    La conviction de péché, sans laquelle nous ne pourrions pas nous repentir. L’esprit Saint éclaire notre cœur pour que nous prenions conscience de notre état de pécheur perdu.
Jean 16 V 8 : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement ».

2.    Le baptême dans la mort de Christ. Le Saint Esprit nous identifie avec Christ crucifié et enseveli (Voir l’étude sur ce sujet).
Galates 3 V 26 & 27 : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ,
vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ».
Colossiens 2 V 12 & 13 : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes         aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ».

3.    La nouvelle naissance, ou régénération, c’est-à-dire la résurrection spirituelle en Christ, qui fait de nous des nouvelles créatures.
Jean 3 V 5 à 8 : « Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.
Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau ».

4.    Sa résidence permanente en nous. Nous devenons le Temple du Saint Esprit pour l’éternité.
Jean 14 V 16 & 17 : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous ».

1 Corinthiens 3 V 16. « « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? »

5.    Le sceau qui est la marque de notre appartenance à Dieu, nous sommes sa propriété privée, l’ennemi n’a plus de pouvoir sur nous :
Ephésiens 1 V 13 & 14 : « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire ».

6.    L’onction qui nous établit dans notre fonction (Voir l’étude sur ce sujet).
1 Jean 2. V 20 + 27 : « Pour vous, vous avez reçu l'onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance…
Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés ».
Nous sommes donc :


- Prêtres : Apocalypse 1 V 5 & 6 : « A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! »
- Prophètes : Apo 19 V 10 : « Et je tombai à ses pieds pour l'adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. -Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie ».
- Rois : Apo 22 V 5 : « Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles ».

7. La plénitude, que notre Père veut pour chacun de ses enfants. Dieu ne veut pas seulement que l’Esprit Saint habite en nous, mais que nous en soyons remplis, ce n’est pas une option, c’est sa Volonté (voir l’étude sur ce sujet).
Eph 5 V 18 : « Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit ».

Questions

 

1    Que fait l’Esprit saint à la conversion et pourquoi est-ce nécessaire ?

2    Qu’est-ce que le baptême du Saint Esprit ?
 

3    Est-il possible d’être sauvé sans être baptisé du Saint Esprit ?

4    Qu’est-ce qu’un sceau, et que cela représente-il pour nous ?
 

5    A quoi servent les arrhes, au niveau matériel et spirituel ?

mardi 24 juillet 2012

DAVID

Comparaison entre David et Saul

                          Saül :                                                                        David :
1 Samuel 9 V15 à 11. V15 : Brillant début.                      1 Sa 16 V6 à 13 : Election et onction.                            
1 Sa 13 V4 à 14 : Impatience et désobéissance.              1 Sa 17 V 26 à 51 : Défi de Goliath.
1 Sa 14 V24 à 46 : Engagement stupide.                           1 Sa 18 V1 à 5 : L’amitié de Jonathan.
1 Sa 15 V1 à 33 : Désobéissance et infidélité.                  2 Sa 6 V1 à 15 : Transport de l’arche.
1 Sa 22 V6 à 19 : Meurtre des prêtres.                             2 Sa 7 V8 à 16 : La promesse de Dieu.
1 Sa 28 V3 à 20 : La nécromancienne.                            2 Sa 11 V1 à 2 Sa 12 V25 : Bath-Sheba.
1 Sa 31 V1 à 5 : Suicide.                                                       2 Sa 23 V1 à 7 : Dernières paroles. 


Les erreurs et les péchés de David

- Il a épousé beaucoup de femmes. Deutéronome 17 V17.
- Dont une païenne, Maaca (fille d’un roi étranger), qui enfanta Absalom. 2 Samuel 3 V2 à 5.
- Il n’a pas le temps de s’occuper de ses enfants, et il est faible avec ses fils.
- Convoitise charnelle - Mensonge - Adultère - meurtre - abus de pouvoir. 2 Sa 11 & 12.
- Son fils né de Bath-shéba meurt. 2Sa 12 V23.
- Perte du discernement spirituel. David irrité ne prend aucune mesure. 2 Sa 13. V6 à 22.                                 

- Absalom venge sa sœur et fait tuer son frère Amnon. 2 Sa 13 V23 à 39.
- David ne donne aucune sanction. 2 Sa 14 V24.
- Révolte d’Absalom, et fuite de David. 2 Sa 15.
- Mort d’Absalom, pleurs, désespoir. 2 Sa 18 V32 à 2 Sa 19 V 9.
- David ne fait aucun reproche à Adonija, deuxième fils de Maaca. 1 Rois 1. V5 & 6.
- Mort d’Adonija. 1 Rois 2. V25.


 Actes 13 V36. Malgré tout cela, David a toujours cru à la Grâce de Dieu. Il était un roi selon le cœur de Dieu “ayant servi au conseil de Dieu en sa génération“.


David et Goliath : Pour être vainqueur en Christ, il faut :


1) Etre choisi (élu), et oint du Saint-Esprit (l’huile) par Dieu. 1 Sa 16 V6 à 13.

2) Etre soumis et obéissant (parents, mari, autorités, anciens). 1 Sa 17 V17 à 20.

3) Ne pas accepter les insultes (blasphèmes) contre Dieu. 1 Sa 17 V26.

4) Ne pas se laisser influencer, ni décourager par ses “frères”. 1 Sa 17 V28 à 30.

5) Etre prêt à tout (engagé avec tout son être). 1 Sa 17 V32.

6) Revêtir les armes de Dieu (spirituelles), et non pas celles des hommes (charnelles, religieuses, traditionnelles). 1 Sa 17 V38 à 40 + Ephésiens  6 V10 à 18.

7) Marcher par la foi au nom du Seigneur, sûr de la victoire qui appartient à l’Eternel, et avoir une vision mondiale pour la gloire de Dieu. 1 Sa 17 V45 à 49.


Questionnaire

1)    Qu’est-ce qui a fait chuter Saül ?

2)    Quelle leçon pouvons-nous tirer de la vie de cet homme ?

3)    Quel est le péché commis par David avant qu’il soit roi et qui a empoisonné sa vie de famille ?

4)    Quel est le péché qui a entrainé la mort de 4 de ses fils ?

5)    Selon toi, quelle était la qualité principale de David ?

6)    Comment a-t-il pu vaincre Goliath qui était plus fort que lui ?

7)    Pouvons-nous faire une comparaison entre ce combat et notre combat ?

8)    Qui est notre victoire ?

Contact:  pierredanis@orange.fr 

jeudi 25 mars 2010

Le psaume 107

LE PSAUME DES DELIVRANCES


Le psaume 107 s’adresse à tous les rachetés. Les premiers mots résonnent comme une évidence qu’il faut méditer et savourer avec humilité et amour : « Louez l’Eternel car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! »

INTRODUCTION

L’Eternel n’est pas indifférent à la détresse de l’homme, que cette souffrance soit extérieure ou intérieure, et Il délivre ceux qui crient à lui. Ce psaume nous amène à nous souvenir de l’état dans lequel nous étions avant qu’il ne se révèle à nous et que nous l’acceptions comme sauveur en la personne de Jésus-Christ. L’Eternel est digne d’être loué sans cesse pour les merveilles qu’il déploie en faveur des hommes.

Ce psaume s’articule, ensuite, autour de quatre situations humaines vécues loin du Seigneur puis se termine par une conclusion où sont décrites la souveraineté, la puissance, la bonté du Tout Puissant.

L’ERRANCE du verset 1 à 9

Dans ce passage sont décrits les hommes qui vivent une vie vide de sens, et connaissent l’insatisfaction et le dégoût. Ils sont affamés et assoiffés, ils errent comme des âmes perdues, ils sont las et fatigués, leur vie est stérile : « nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivant sa propre voie. » Es 53 : 6. Alors ces hommes crient à l’Eternel, qui les entend et les délivre de leurs angoisses et les mène sur le bon chemin où la vie a un sens, où ils pourront se reposer, en sécurité.

LA CAPTIVITE du verset 10 à 16

Quand les hommes refusent d’entendre la parole de Dieu, et se détournent de ses lois, ils sombrent dans les ténèbres, et sont loin de la lumière de Dieu. Ils sont enchaînés à leurs péchés, à l’occultisme, aux faux dieux… Ces hommes se révoltent contre Dieu et méprisent son conseil. Alors, Dieu, dans son immense amour, les humilie pour les sauver. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit. » Es 9 : 1.

Cette lumière est Jésus-Christ qui efface les péchés et offre aux rachetés la vie éternelle. La seule délivrance vient de Dieu, on ne peut rien attendre de bon des gourous, des religieux, des discoureurs, et des faux-prophètes. Seul Dieu peut nous délivrer de tous ces liens que sont l’occultisme, les mauvaises habitudes, les souillures du monde, qui rendent les hommes prisonniers souvent à cause de leur orgueil. Le Seigneur nous libère de l’esclavage du péché : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » Gal 5 : 1.

LE POIDS DES PECHES du verset 17 à 22

Les insensés, chargés de péchés commettent des fautes graves qui alourdissent leur conscience, ils trouvent parfois des refuges dans des envies suicidaires, des dépressions ou d’autres formes de désorganisation psychique. Lorsqu’enfin les hommes prennent conscience de leur état, se réveillent et réalisent la gravité de leurs fautes, dans leur malheur ils crient à l’Eternel : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée […] je t’ai fait connaître mon péché […] et Tu as effacé la peine de mon péché. » Ps 32 : 4 à 5.

Alors Dieu envoie sa Parole qui guérit, car elle est « vivante et efficace », « tranchante » et « elle juge les sentiments et les pensées du cœur » Heb 4 : 12. Et cette Parole qui est Jésus-Christ, les guérit et les sauve de la mort, ils échappent à la fausse dont parle le psalmiste. Dieu demande alors aux hommes rachetés, au verset 22 du psaume 107, de témoigner de leur délivrance pour que d’autres, après eux, connaissent la liberté et la vie.

LA DETRESSE DANS LES DANGERS du verset 23 à 32

Dans ce passage il est question de ceux qui s’appuient sur la sagesse humaine, sur les biens matériels, sur la réussite sociale pour oublier leur angoisse, le vide de leur vie, leur superficialité. Ils sont affairés, ils multiplient les voyages, les affaires et le travail, ils ne comptent pas leurs heures et amassent beaucoup d’argent. Ils croient maîtriser le bonheur mais lorsque vient le temps de la désillusion et de la chute, leurs vies ressemblent à des flots agités, avec des moments de calme et de tumulte comme lors d’une tempête. Quand ces hommes enfin chancellent, quand enfin ils comprennent qu’ils ne peuvent s’en sortir seuls alors ils invoquent la puissance de Dieu parce qu’ils sont sans force et sans ressource.

Car rien n’est impossible à Dieu qui commande au vent et à la mer (Job 38 : 11) comme nous le montra notre Seigneur Jésus-Christ qui calma la tempête. (Marc 4 : 39) Alors le calme de la vie revient, telle une renaissance, l’âme trouve enfin la paix et Dieu conduit les rachetés dans son royaume, « au port désiré », au « havre de paix. »

CONCLUSION du verset 33 à 43

Tous ces témoignages chargés de tristesse et de ténèbres s’ouvrent sur la grande lumière libératrice de Jésus-Christ. Dieu est puissant, souverain, et juste, Il prend soin de nous, et fait croître son peuple, le multiplie, le bénit, et le protège de ses ennemis. Il se révèle à ceux qui le craignent et l’aiment, à ceux qui crient à Lui, et Il fait grâce aux humbles. « Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe » Job 36 : 26.

Dieu se révèle à l’homme par Jésus-Christ et sa puissance nous dépasse, nous éblouit. Il répand sa miséricorde parce qu’Il nous aime, Il nous délivre et nous sauve, Il est le Tout Puissant. Il est souverain sur toute la création, Il bénit ou maudit la terre et l’homme.

Considérons la grâce de l’Eternel, ne l’ignorons pas, ne la méprisons pas. « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ » 2Tim 2 : 1. « Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car Tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise sur la voie droite ! » Ps 143 : 10. La volonté de Dieu c’est que Jésus-Christ vienne dans nos cœurs et transforme l’homme en enfant de lumière : « Il change le désert en étang et la terre aride en sources d’eaux. » Car Dieu peut tout, qu’Il soit loué et que jamais nous oublions de l’adorer.

IMPLICATIONS DANS NOS VIES

Soyons en tout temps reconnaissants et conscients de l’amour et de la bienveillance de Dieu à notre égard. Ne soyons pas ingrats et oublieux car nous pouvons crier à Dieu, lui faire connaître nos besoins, Il est le Père idéal qui corrige, apaise, console et gratifie.

Etude collective

mardi 23 juin 2009

L'EGLISE


En grec : EKKLESIA = Assemblée, communauté, congrégation, rassemblement, réunion… Dans la Bible, ce mot ne désigne jamais un bâtiment terrestre).

Doctrine :

Matthieu 16 v 18 Le Seigneur Jésus christ en est l’architecte, le constructeur, le fondement et le propriétaire. L’église est son œuvre et sa propriété.
1 Corinthiens 12 v 12 & 13 Elle est comparée à un corps, chaque disciple en est un membre, et Jésus en est la tète (même mot que chef). C’est par le baptême du Saint Esprit que nous devenons membre de l’assemblée (voir l’étude sur ce sujet).

Ephésiens 2 v 19 à 22 La véritable église de Jésus Christ est le temple (ou maison) de Dieu sur la terre. Le temple de pierres mortes à Jérusalem n’existe plus actuellement.
Ephésiens 4 v 1 à 16 L'unité de l’église n’est possible que sur la base de ces 7 points essentiels.
Ephésiens 5 v 22 à 33 L’église est l'épouse fidèle de Jésus Christ (par opposition à la prostituée).
1 Pierre 2 v 1 à 10 Nous sommes la maison (ou famille) de Dieu, et nous sommes ses prêtres (ou sacrificateurs) exerçant le sacerdoce (service des prêtres).

1 Timothée 3 v 1 à 7 Les anciens (ou surveillants) exercent l’autorité en matière de doctrine et de discipline dans les assemblées locales. Ils doivent évidement être soumis à Dieu.
1 Timothée 3 v 8 à 13 Les serviteurs et servantes (ou diacres) assistent les anciens.

Pratique :

Actes 2 v 41 à 47 Jérusalem, la première assemblée locale, peut être un exemple à suivre aujourd’hui.
Actes 4 v 32 à 35 Unité en Christ et partage fraternel.
Actes 11 v 19 à 30 Antioche, une église comprenant une bonne proportion de nouveaux convertis d’origine païenne est devenue une église missionnaire.
Actes 13 v 1 à 3 Départ des premiers envoyés (ou missionnaires). Toute assemblée devrait envoyer des missionnaires, prier pour eux et les soutenir financièrement.
Actes 14 v 21 à 28 Nomination des anciens, élus par chaque assemblée locale. Il y en a toujours plusieurs.
Ils sont doivent être formés, et qualifiés selon 1 Timothée 3 v 1 à 7.
Ils ont des dons différents (Berger, enseignant…), mais sont des modèles pour le troupeau.
Actes 16 v 4 & 5 Croissance en qualité (amour, sagesse, connaissance, sainteté…) et en quantité, c’est la volonté de Dieu. Une église mûre c’est-à-dire adulte, devient une église-mère, et donc se multiplie.
Les freins à la croissance : Tiédeur, assoupissement, fausses doctrines, ignorance de la Volonté de Dieu, amour du monde, paresse, égocentrisme, individualisme, sectarisme, tolérance du péché, vie de prière médiocre, pas de fardeau pour les âmes perdues, pas de vision du Corps de Christ…etc

Romains 16 v 17 à 20 les diviseurs doivent être mis dehors avant qu’il ne soit trop tard.
1 Cor 1 v 10 à 13 Les dénominations et l’attachement excessif à un serviteur sont une cause de division et d’affaiblissement de l’église. Soyons des chrétiens spirituels.
1 Cor 5 v 9 à 13 Séparation d’avec ceux qui se disent chrétiens tout en vivant dans le péché.
Ephésiens 4 v 7 à 16 Les ministères que Dieu donne pour la croissance.
Hébreux 5 v 11 à He 6 v 3 : Si on ne progresse pas on stagne, ou pire, on régresse. Sommes-nous des consommateurs passifs, ou sommes-nous engagés et concernés par la vie de l’église locale ?

Problèmes affectant la croissance de l’assemblée :

La malnutrition : La Parole de Dieu est notre nourriture, et si nous nous en privons (culte personnel ou réunions), nous serons faibles et tristes.
Si nous négligeons notre vie de prière individuelle et collective, il n’y aura pas de croissance.
Péchés non confessés, liens occultes.
Manque d’amour pour les chrétiens ou pour les gens du monde.


Divers facteurs contribuant à la croissance de l’assemblée (d’après le livre des Actes) :

• La prière individuelle et communautaire.
• L’assistance du Saint Esprit.
• La proclamation de l’évangile.
• Le témoignage individuel et communautaire.
• La compréhension du plan de Dieu : L’église locale.
• La crainte de Dieu (voir l’étude sur ce sujet).
• L’enseignement systématique de la Bible.
• La communion fraternelle.
• Le repas du Seigneur.
• La sanctification de nos vies et de nos activités.
• Le jeûne collectif.
• L’engagement de tous et de chacun.
• La soumission aux anciens.
• La manifestation des dons et des ministères.
• La pratique du baptême.
• Le discernement des ruses du diable.
• La libéralité et les bonnes œuvres.
• L’accueil et l’hospitalité.
• L’épreuve collective (persécution).
• Le travail en équipes.

Images de l’église dans sa relation avec DIEU :

Le Père : - Ses enfants (jean 1 v 12) - Ses adorateurs (jean 4 v 20 à 24) - Son peuple (2 cor 6 v 14) - Ses prêtres (apocalypse 1 v 6) - Ses héritiers (romains 8 v 17).
Le fils : Le berger et son troupeau (jean 10 v 11 à 16) – Le maître et les disciples (jean 13 v 13) - Le cep et les sarments (jean 15 v 1 à 8) - La tète et le corps (romains 12 v 4) - Le mari et l’épouse (éphésiens 5 v 25) – Le frère aîné et les cadets (hébreux 2 v 10) – Le rocher et l’église (1 cor 3 v 11) – La pierre angulaire et la maison (1 pierre 2 v 6).
Le Saint Esprit : Le chrétien est le temple du Saint Esprit (1 cor 3 v 16) – Celui-ci est notre consolateur (jean 14 v 26).


Si ça vous intérrèsse, cliquez sur : Il ne faut pas confondre Dieu avec les religions !



vendredi 9 janvier 2009

L’éducation des enfants




Prenons quelques exemples bibliques, des bons et des mauvais, et tirons-en des instructions:

Genèse 9 v 20 à 25 : Cham a manqué de respect pour son père Noé.
Genèse 19 v 30 à 38 : Les filles de Lot sont perverties à cause des habitants de Sodome.
Genèse 22 v 1 à 14 : Isaac est entièrement soumis et confiant en son père (v 9).
Genèse 25 v 27 & 28 : Isaac fait du favoritisme entre Esaü et Jacob, et manque de discernement.
Genèse 31 v 40 : Jacob travaille tellement qu’il néglige l’éducation de ses enfants.
Genèse 37 v 2 à 4 : Joseph était soumit, et il était le préféré de son père (encore du favoritisme).

Exode 21 v 17 : Malédiction = mort. La loi exigeait le respect total pour les parents.
Nombres 30 v 4 à 6 : Le père a le pouvoir de rompre les engagements de ses enfants.

Deutéronome 11 v 18 à 19 : Enseignement, culte de famille et fidélité aux réunions. Actuellement, on croit souvent que «l’école du dimanche» est suffisante pour l’enseignement des enfants, mais selon l’écriture, ce sont les parents qui en sont responsables. Si la mère est seule, c’est elle qui doit le faire. On peut lire un passage biblique (adapté à l’âge des enfants), prier ensemble (sans les obliger),chanter, et répondre à leurs questions. Chaque jour si possible.

Deutéronome 21 v 18 à 21 : La désobéissance était sévèrement punie par la loi.
Juges 6 v 25 à 27 : Gédéon démolit l’autel de son père (mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes).

1 Samuel 2 v 12 +v 22 à 29 : Eli n’a pas puni ses fils comme il aurait du le faire (laxisme).
1 Samuel 3 v 13 : Le laxisme dans l’éducation des enfants entraîne des conséquences graves.

Job 1 v 5 : Responsabilité spirituelle du père sur ses enfants, prière d’intercession. Les enfants entendent parfois un enseignement anti-chrétien à l’école (évolution, sexualité, philosophie, histoire…), donc les parents doivent le rectifier. Ils doivent contrôler ce qu’ils lisent, la musique qu’ils écoutent, les films et les programmes de télévision qu’ils regardent, les jeux qu’ils font…

Psaume 78 v 5 à 8 : Conséquences dramatiques du manque d’enseignement des enfants.
Psaume 103 v 13 & 14 : Ayons de la compassion pour les enfants, à l’exemple de notre Père céleste. Soyons indulgents, mais pas laxistes.
Psaumes 127 v 3 : Les enfants sont une récompense de la part de Dieu.

Proverbe 10 v 1 : Joie pour le père, et chagrin pour la mère.
Proverbes 13 v 24 : Le bâton est très efficace pour corriger, en expliquant à l’enfant qu’on l’aime, et pourquoi on le corrige. Le parent qui console doit être le même que celui qui a corrigé.
Proverbes 22 v 6 : L’instruction doit commencer le plus tôt possible.

Proverbes 22 v 15 : Le principe du mal se transmet par hérédité, contrairement à ce que dit la philosophie humaniste : «Les enfants sont bons à la naissance, mais que c’est la société qui les rend mauvais». Voici les résultats d’un test fait par des psychologues sur 511 enfants de
moins de 18 mois : 70% d’entre eux accaparent les choses des autres. 46% poussent
les autres. 27% mordent les autres. 24% donnent des coups de pieds aux autres.
15% frappent les autres.
Proverbes 29 v 15 & 17 : La correction donne la sagesse (éviter les cris et les vaines menaces).

Ephésiens 6 v 1 à 4 : Obéir, voilà un commandement difficile à appliquer pour les enfants. Pour cela, ils doivent se sentir aimé. Montrer notre affection à nos enfants par :
1) le contact visuel, c’est-à-dire regarder dans les yeux.
2) le contact physique.
3) l’écoute attentive.

1 Timothée 5 v 4 & 8 : Responsabilité des enfants envers leurs parents âgés (soutien de famille).
2 Timothée 3 v 1 : La rébellion des enfants contre les parents est un signe de notre époque.
Hébreux 12 v 6 à 11 : Le châtiment du Seigneur est toujours pour notre bien réel, notre bonheur éternel.

Que Dieu donne à tous les parents chrétiens la sagesse pour bien élever leurs enfants, en tenant compte de tout les conseils de la Bible.




mardi 9 décembre 2008

Les lois du Royaume



Matthieu, chapitre 18.


Principes régissant les rapports fraternels dans l’église, tous contenus dans un seul commandement :

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ».


Par conséquent, la vie communautaire, selon cet enseignement n’est possible que si notre Seigneur Jésus-Christ est réellement au milieu de l’assemblée, c’est-à-dire que les membres soient intégrés dans sa Personne.

1. Humilité (V4) Ceux qui ne deviennent pas comme des enfants ne peuvent même pas entrer dans le royaume. Ne perdons pas cette simplicité comme l’ont fait les corinthiens (2 Corinthiens 11. V2-4). Ne nous prenons pas trop au sérieux.

2. Accueil (V5) Ne pas rejeter les enfants et les nouveaux-nés spirituels. Plus nous avons d’«ancienneté», plus nous sommes responsables pour les accueillir chaleureusement et les entourer.

3. Scandales (V6) Evitons de tenter, ou d’inciter a pécher un faible, en donnant un mauvais exemple. (Romains 14. V13-23). Nous sommes responsables de nos jeunes frères et des enfants, nous aurons des comptes à rendre a Dieu sur notre conduite.

4. Respect (V10) Ne pas mépriser les petits et les gens simples, mais au contraire, nous devons les honorer (1 Corinthiens 12. V22).

5. Evangélisation (V11-14) Dieu aime les pécheurs et il nous transmet son fardeau pour que nous collaborions avec lui à recherche des âmes perdues. « L’Amour de Christ nous presse ». Cette parabole nous exhorte également à aller chercher un frère ou une sœur en Christ qui s’est égaré.

6. Discipline (V15-17) La révélation de la Sainteté de Dieu nous donne horreur du péché en nous et dans l’église. Les péchés scandaleux qui déshonorent publiquement le Seigneur doivent être dénoncés. Celui qui refuse de se repentir doit être exclu de la communion fraternelle : Il n’a plus droit au Repas du Seigneur, ni au baiser fraternel, ni aux affaires internes de l’église. Cependant il doit être aimé comme un païen. Pas de laxisme, pas de lâcheté, pas de sentimentalisme, pas de favoritisme, pas de compromis.

3 promesses (si nous pratiquons tout cela) : 1) Autorité (v18)
2) Exaucement (v19)
3) Présence du Seigneur (v20)

7. Pardon (V21-35) Nous nous pardonnons réciproquement, quelques soit la gravité de l’offense, même s’il y a récidive, comme Dieu notre père est patient et miséricordieux envers nous. Pardonner, c’est oublier et considérer l’autre comme s’il n’avait jamais péché.


Contact: pierre.danis@wanadoo.fr